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Photo du rédacteurClaire Peltier

La clé de l’éveil de la conscience


Alors que de plus en plus de personnes s'éveillent, un élément fondamental reste négligé : le corps. Un corps trop souvent oublié, surtout dans l’ouverture de conscience. Or, c’est pour moi la clé de l’éveil de la conscience, de votre évolution personnelle et surtout spirituelle. Voici pourquoi.


L’ouverture de conscience


Lorsque l’on parle d'ouvrir de conscience, de devenir plus conscient, on appelle cela s’éveiller. Les chakras supérieurs sont davantage impliqués, connectés avec le subtil, le monde de l'invisible et le spirituel. En général, le corps, la matérialité, sont peu présents.


L’ouverture de conscience peut se travailler par les états modifiés de conscience, permis par la méditation, la transe, l’hypnose etc … (ce sont des modalités différentes avec des buts différents), mais aussi en faisant ce qu’on appelle un 'travail sur soi' : le mot devient certes un peu galvaudé, il s’agit en fait de trouver son centre, son équilibre, ne pas se laisser influencer par des émotions, au contraire, s’attacher à limiter l’égo, le mental, se défaire de ses blocages pour ne pas ouvrir d’espace aux peurs. Le cerveau va passer par des fréquences différentes, les états de conscience modifiées, bien identifiés en neuroscience, pour nous permettre d'accéder à d'autres réalités, aux mondes invisibles, à différents espaces-temps (voir l’article sur les guérisseurs).


En travaillant dans ce monde de l’invisible, avec la pratique, nous acquérons certaines capacités, tendons à voir les choses différemment, ce qui mène à une certaine sagesse, liée à la compréhension de notre fonctionnement, de notre relation à nous-même, aux autres, au vivant et au divin. C'est un cheminement au cours duquel prendre le temps est nécessaire pour intégrer ces changements, petit à petit.


Ces mondes-là sont infinis. Il faut aussi pouvoir les approcher en sécurité, et - à mon avis - en étant accompagné, surtout au début, afin d'établir sa cartographie, trouver ses chemins et les reconnaître, savoir y entrer et revenir, apprendre le discernement.


Toutefois, si nous travaillons essentiellement avec la conscience dans le subtil, nous restons incarnés dans un corps, qui nous donne l'énergie nécessaire à toutes nos activités, y compris notre spiritualité.


Le corps : élément central de l’expérience humaine


Le corps est notre véhicule pour faire cette expérience humaine : comme disait Teilhard de Chardin d'”êtres spirituels ayant une expérience humaine”. Ce corps nous permet de faire l'expérience des émotions (les émotions sont des sensations), de la vie sur terre avec un début et une fin, des sensations, de faim, de soif, de goût, de l’amour, l'expérience de la matière, la densité, la gravité, la polarité etc...


Il est par conséquent essentiel à notre expérience et à notre développement. C'est par le corps que vont passer la plupart des souffrances, comme les maladies. C'est par ce qu'exprime le corps que l'on va pouvoir se (re)mettre sur la voie et renouer avec notre âme, prendre conscience des messages qu'elle nous envoie, de ses désaccords peut-être avec notre voie.


Entretenir son corps, développer notre conscience du corps est donc essentiel. C'est à travers lui que nous pouvons nous ancrer et l'ancrage va nous servir pour aller plus loin dans la conscience. Justement pour y trouver notre équilibre, en revenir, et utiliser cette sagesse dans notre expérience humaine, en 3 dimensions.


Vous pouvez certes choisir une voie essentiellement spirituelle, une vie monastique, quelle que soit la religion que vous choisissez. Il y a peut être moins de participation à la société, certains sont davantage dans la contemplation, la méditation, donc un peu moins dans le corps (cela étant dit ils le travaillent quand même à leur façon).


Mais lorsque l'on choisit de rester dans le mouvement de la vie, en société, le corps va être notre vaisseau principal, il est notre allié, et fait donc partie de cette expérience.


Comment prendre soin de son corps et s'ancrer ?


Il n'y a pas de sagesse sans ancrage.


Le corps a besoin de nourriture : une alimentation équilibrée, naturelle, sera essentielle pour lui fournir son énergie - et ne pas le diminuer en absorbant des produits qui lui sont néfastes. La nourriture est la première source de prana (l'énergie du souffle de la vie), elle va nous permettre de résister à ce qui vient de l'extérieur et qui pourrait nous déstabiliser : stress, travail, relations amoureuses, familiales, qui parfois sont conflictuelles. Un bon prana nous permet de ne pas nous laisser emporter par l'agacement, la mauvaise humeur, les émotions.


La nourriture doit convenir à l'activité et l'âge de chacun ainsi qu'à son feu digestif, et ses sensibilités. Nous ne sommes pas tous pareil face à l'alimentation.


Le corps a aussi besoin de repos, de sommeil, d'exercice physique, de mouvement pour faire circuler cette énergie, et de respiration également (une respiration consciente, que l’on fait notamment en pranayama).


Le yoga, comme le qigong, sont des voies ancestrales, spirituelles, qui utilisent le corps pour s'élever spirituellement. La nécessité de l'alliance du corps pour travailler l'âme n'est donc pas nouvelle ! Ces pratiques vont aussi contribuer à l'ancrage, elles sont même essentielles à mon sens.


Avec le yoga, on va travailler le premier chakra (situé à la base de la colonne vertébrale) notamment dans les postures au sol, assis, puis debout pour agir sur les jambes (entre autres). Muladhara, le chakra racine, est celui qui nous ancre le plus, il couvre toutes les jambes, nous connecte à la terre. A savoir : les 3 premiers chakras sont ceux qui sont davantage connectés au physique, et qui de ce fait prennent le plus de négativités.


Notez que le mouvement doit aussi s'adapter à l'âge et aux capacités de chacun, nous ne sommes pas tous faits de la même façon, nous ne vieillissons pas de la même façon ; il est nécessaire de respecter cela en ajustant les mouvements qui nous conviennent - il y a des tas de possibilités !


Prendre le temps


La voie spirituelle prend du temps; rien ne se fait en un jour, au contraire, cela se construit étape par étape. Cela va impliquer de guérir (dépasser certains blocages, certaines phases de vie pour se retrouver plus près de ce que l'on est au niveau de l'âme), d'apprendre, de comprendre nos perceptions. Il s'agit de maturité : le fondement de la sagesse.

Certaines phases de l’éveil de conscience sont difficiles, il faut néanmoins les traverser, sans les court-circuiter. Et pour les traverser sans se laisser démonter, rien de tel que de revenir au corps, à des pratiques corporelles voir psycho-corporelles, afin d’intégrer dans nos cellules ces passages. Elles se traverseront avec plus de souplesse si nous sommes ancrés et que nous savons garder certaines pratiques somatiques.


Le corps, qui paraît souvent optionnel dans le monde invisible, le monde spirituel, est au contraire un allié essentiel, le siège de la conscience (tant que vous êtes incarné); c'est l'ancrage dans la matière qui nous ramène à l'expérience humaine. Si l’âme n’a pas de contenant qui lui permette de vivre, elle ne pourra revenir. Nous nous incarnons non pas pour trouver le moyen de fuir la réalité (même si cela peut être tentant), mais bien pour trouver la partie divine qui est en nous et la manifester concrètement sur terre, en 3 dimensions, dans la matière (donc par le corps).


La transcendance se vit dans le corps.


Namaste,


Claire



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